Urbain
Place des Remparts, 13200 Arles, France
Projet étudiant
Paysage & Urbanisme
Ce projet a été réalisé lors d’une session d’atelier intensif d’une semaine à Arles, en collaboration avec l’archéologue Sandrine Bernon. Nous avons travaillé sur la mise en valeur de la Porte d’Auguste, il s’agissait, durant l’Antiquité, de la principale entrée de la cité romaine. Située au point le plus élevé de la ville à l’est, elle était traversée par la voie Aurélienne qui longeait les Alyscamps. L’aqueduc de la cité arrivait également près de la tour nord de la porte. Il s’agit de la partie la mieux conservée de l’enceinte augustéenne. C’est un monument qui a subi des remaniements importants durant son histoire : successivement bouchée, puis forteresse médiévale, et réservoir d’eau au XIXème siècle. Elle accueille aujourd’hui le LERM.
L’ensemble des espaces qui entourent la porte d’Auguste ne servent pas la visibilité du monument : il est caché par de la végétation depuis le boulevard en contrebas, où les piétons sont en réalité sur la voie de desserte d’un partking, la place de la Redoute est un parking anarchique et accidenté, l’escalier entre la place est le boulevard est dangereux et fatiguant. A la lumière de ces constats, nous avons articulé un projet autour du monument : il doit être vu, compris et revenir dans le quotidien des arlésiens.Le boulevard est rendu aux piétons, le pieds du rempart débarrassé de la végétation invasive et remplacé par un jardin méditerranéen, laissant voir le rocher, le monument et le rempart. L’aqueduc et également signalé. L’escalier actuel est détruit pour faire place à un nouveau, placé dans la courtine entre l’enceinte augustéenne et le rempart médiéval. En chemin, une installation contemporaine évoque la tour antique disparue et permet d’accueillir un accès PMR depuis le boulevard. La promenade aboutie sur une plateforme en porte-à-faux sur le boulevard, permettant de s’approcher de la porte d’Auguste. Une faille vient remplacer la poterne actuelle, petite et inesthétique, pour traverser l’enceinte antique. Le LERM est partiellement détruit et remplacé par deux nouveaux édifices se glissant dans les vestiges et respectant l’emprise au sol supposée des tours antiques. La porte et la voie sont marquées par un traitement de sol différent, l’espace entre ces deux édifices permet d’agrandir la place et d’accueillir différentes manifestations publiques. Les matériaux sont choisis pour faire contraste et marquer la continuité des aménagements.
ENSA-Strasbourg
Non précisé