Les infrastructures utilisées pour «rapprocher» Antigone et l’automobile du centre-ville dans les années 70 restent aujourd’hui autant de franchissement difficiles d’accès, et génèrent une ville sur deux niveaux. L’avenue Henri Frenay fait partie intégrante de cette «voie haute», et a la cractéristique d’opposer à la «ville basse» une frontalité imposante avec ses 7 mètres de hauteur et ses près de 200 mètres de longueur.
Pour permettre au projet de (re)trouver une urbanité, il est nécessaire de :
– Permettre à une promenade de voir le jour en bâtissant un édifice venant élargir la voie haute.
– Permettre à cette voie de se connecter à la ville à travers des accès favorisant l’interaction.
– Utiliser l’escalier comme un lieu de transition ET de rencontre. Lui donner un rôle structurant et social, celui d’amphithéâtre.
– Organiser des espaces culturels et intergénérationnels pour faire vivre un nouveau cœur de rue, de promenade, et de ville …
Il nous faut donc parvenir à créer un projet urbain capable de lier efficacement les différents point d’accès au site.
Le projet disposera en partie basse et en partie haute d’une station de vélo afin de valoriser les transports doux auquel il fait la part belle. Dans cette même optique, l’accès à la Rue Du Guesclin depuis Méditéranée, complexe pour le piéton, limitera l’accès du quartier aux résidents afin d’éviter le flux automobile dense actuel. L’édifice bâti afin de lier voie haute et ville basse élargit grandement l’avenue Henri Frenay, qui devient alors une véritable promenade. L’escalier, dense, rassembleur, identifiable, donne son nom au lieu.